"Est-ce que tu veux prendre un café ?" me demande Omar. Évidemment !

​Quelques mètres plus loin, dans une ruelle lumineuse de la basse Casbah, se trouve le Café Malakoff.

Lieu emblématique, qui a vu les grands maîtres du Chaabi faire résonner la mandole algérienne, le tar, l'alto, le ney ou encore le piano dès le début du XXᵉ siècle. À l'image d'El Ankis, d'El Hadj M'rizek ou du plus connu de tous El Hadj M'hamed El Anka qui a été le dernier propriétaire du café et dont les photos composent ces murs.

Chez nous, le café est une institution, un lieu de rencontre, d'échange, de vie politique et culturelle.

​J'ai une fascination pour les lieux qui résistent aux aléas du temps, ce café en est un exemple.

J'ai une sensibilité pour les hommes dont l'âme est tristement nostalgique, Omar en est l’un des visages.