Les ruelles

Seule, je redescends de la Casbah en empruntant les ruelles de la capitale. Elles sont comme un dédale vivant, riche et dense.

Sinueuses, elles grimpent ou descendent par des escaliers abrupts, frôlent des maisons ébréchées, caressent des murs qui portent l’empreinte des souvenirs. Il me semble que certaines maisons ne sont plus là, effacées par le temps ou les quelques séismes qui ont frappé la capitale. 

Chaque immeuble raconte une histoire, chaque tournant murmure un fragment du passé. J’arrive à Soustara, le quartier d’Alger où j’ai passé une partie de mon enfance. Je passe devant la porte de mon immeuble, qui lui est encore là.