Le stah

Après avoir quitté Omar, le guide de Casbah, j’ai continué à monter pour atteindre le stah de la plus haute maison de la haute Casbah. 

Là-haut, le souffle se suspend et le regard est arrêté par la mer des toits superposés, certains surmontés de paraboles dressées comme des antennes de prière, d’autres qui tendent au ciel des linges humides. Chaque toit est un monde. Celui dans lequel j’ai été invité est habité par Mimi, une proche parente. 

La météo était peu clémente à ce moment-là, dommage pour la photo ! Le ciel lourd et gris pesait bas sur la Casbah et les toits délavés semblaient avoir perdu leur blancheur, ce qui est le comble pour Alger la blanche. Tout était baigné dans une douce mélancolie. Ma consolation a été d’entendre tout proche l’appel à la prière. Réconfortant.